À Jérémy Ferrari, rien d'impossible. 

28/03/2023
© SYSPEO/SIPA
© SYSPEO/SIPA

L'humoriste propose la neuvième édition très réussie de ses «Duos impossibles» et est en tournée avec «Anesthésie générale».

En trois spectacles, Jérémy Ferrari s’est fait une place de choix dans l’humour corrosif, grinçant et décapant.

Avec les années, les duos comiques que vous initiez sont-ils toujours “impossibles” ?

L’idée de départ était de réunir des humoristes d’univers différents, puis, avec les années, les duos drôles sont devenus ma priorité. Et, aujourd’hui, proposer plus de 2 heures de show inédit et quasi sans filet est une gageure !

Quid des 10 ans ?

Le casting sera exceptionnel avec l’envie d’inviter ceux et celles qui ont marqué les années précédentes avec des guests et de belles surprises…

Vous êtes en tournée avec « Anesthésie générale », un spectacle « plus long que “Titanic” et qui déprime tout le monde ! », dit en riant Paul Mirabel…

(Rire.) Écrit avant le Covid, il durait environ deux heures. Puis, avec les deux années de confinement, je l'ai étoffé et construit comme un scénario avec des stimuli permanents. Et, chaque soir, cela fonctionne plutôt bien.

En à peine dix ans, vous êtes devenu un des hommes forts de l’humour…

Je suis fier de ce que j’ai fait en n'ayant pas changé, en ne m'étant jamais corrompu. Cette flamme, cette niaque et cette colère sont peut-être la raison de ma réussite.

Vous produisez d'autres artistes, vous avez écrit un scénario, vous allez jouer dans un long-métrage et, en 2024, vous serez à l'Accor Arena de Paris…

Je suis content, car les choses arrivent au moment où je le voulais. Le collectif Kourtragmé est venu me chercher pour un film de genre. Je joue dans Rokya, le film de Saïd Belktibia. Je me sens comme un enfant qui a découvert un nouveau jouet dans un coffre.

AUTEUR :NATHALIE JACQUET pour Telecablesat.fr