Dans le rétro : Jérémy Ferrari

10/10/2022
De Déborah Grunwald pour France Bleu.
Perfectionniste, corrosif, instinctif et explosif, il choque, provoque et réveille les consciences avec "Anesthésie Générale". Jérémy Ferrari est l'invité de Déborah Grunwald.
Émission : durée 47 minutes à écouter juste en dessous =
Dans cet épisode de l'émission "Dans le rétro" :

"La surinformation est devenue une pénibilité pour les gens. Les gens n'en peuvent plus, ils ne savent plus qui écouter, qui croire." 
⸻   

"Je suis convaincu qu'on abandonne le système public pour inciter les gens à aller vers le privé."  

"Les politiciens passent leur temps à nous raconter des choses et à faire l’inverse."

"Emmanuel Macron est un pure produit du capitalisme. Il ne sait absolument pas ce qu'est la vie normale et se retrouve président de la République. […] De l'autre côté vous avez Mélenchon qui veut nous faire croire qu'il se réveille révolutionnaire à 60 ans. C'est dans l'air du temps, ça ne vient pas du cœur."  

"Je pense que cette société manque de nuance et de priorités. La nuance est très importante. C'est soit noir, soit blanc. On n'a plus le droit de ne pas avoir d'avis." 

"Je ne pense pas que c'était mieux avant. De tout temps, il a fallu se battre pour imposer son ton et sa liberté d'expression." 

"Il faut essayer d'être la meilleure version de soi-même, c'est ce qu'on m'a appris en désintox. Il faut se pardonner certaines choses qu’on a pu faire et qu’on regrette."

"La gestion de ce COVID a été dramatique. Par les hommes politiques mais aussi par les médias qui étaient dans la surenchère en permanence." 

"L'envie de se suicider c'est une chose, passer à l'acte en est une autre. J'ai eu une demi-seconde de passage à l'acte où j'ai ressenti de la joie. Ca me semble tout d'un coup logique de ne plus souffrir. […] Mon instinct de survie s'est vraiment déconnecté." 

"Chaque colère est précédée d’un peu de tristesse."