Les révélations de l’humoriste ardennais Jérémy Ferrari
L’humoriste lance cette semaine son nouveau one-man-show, « Anesthésie Générale ». Un spectacle choc sur la santé dans lequel il parle de ses problèmes personnels et des maladies invisibles qu’il a appris à dompter.
À 34 ans, il revient avec des sketchs plus personnels et engagés. Il n’hésite pas à y révéler sa dépendance à l’alcool ou encore ses troubles obsessionnels.
« J’ai toujours su que j’étais alcoolique. Mais pendant des années, j’ai réussi à le maîtriser. Et puis, trois-quatre ans avant d’entrer en cure, j’ai commencé à boire un peu plus. J’ai eu peur, j’ai arrêté trois mois. Mais quand tu n’as pas résolu les problèmes dans ta tête, c’est terrible. L’impression d’être griffé de l’intérieur », a-t-il confié à nos confrères avant d’ajouter : « Pendant plusieurs semaines, je buvais du matin au soir, j’étais tombé dans une phase de suicide alcoolique. C’était au milieu de la tournée de Vends deux-pièces à Beyrouth ».
Dans un hôtel d’Aix-en-Provence, il a voulu mettre fin à ses jours. « J’étais très, très haut. Si je sautais, c’était fini. Mon meilleur ami est venu au moment où j’étais sur le rebord. Je lui ai dit : ’Je vois les arbres comme des excroissances de la mort sorties du sol’. Quand tu dis ça, ce n’est pas la grande forme », révèle-t-il